STÈLES ET EMPREINTES
Bernard Garo développe une démarche avec des empreintes au graphite (carbone pure) sur des papiers comme une métaphore du temps et de la fragilité de l'humain face à la Grande Nature. Cette stèle qui a forcément un lien au rituel funéraire représente également son impact sur l'environnement. L’installation ainsi que les empreintes nous rappellent les roches moutonnées que laissent les glaciers en se retirant, révélant parfois des traces de dinosaures.
Les stèles translucides au lavis, à l'encre de chine et au brou de noix, sont l'expression de la sublimation qui est un stade de la transformation d'un état à un autres, le gel ou le dégel que notre humanité subit régulièrement dans des cycles donnés qui se trouvent totalement déréglés aujourd’hui avec un réchauffement climatique accéléré, en lien à la pollution causée principalement par l’homme.